Les forces armées maliennes affirment avoir tué 80 militants après une série d’attaques contre des postes militaires.

Les forces armées maliennes affirment avoir tué 80 militants liés à Al-Qaïda à la suite d’une série d’attaques simultanées et coordonnées contre des postes militaires dans le centre et l’ouest du pays.
Selon les autorités, les attaques ont eu lieu dans sept villes, près de la frontière avec le Sénégal et, plus au nord, près de la frontière avec la Mauritanie.

L’armée a fait cette déclaration lors d’un bulletin spécial diffusé sur la chaîne de télévision des forces armées.
Le groupe djihadiste Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM) a revendiqué la responsabilité de ce qu’il a appelé « des attaques coordonnées et de grande qualité » et a déclaré avoir pris le contrôle de trois casernes de l’armée.
Les autorités régionales de Kayes et de Dioïla ont instauré mardi un couvre-feu nocturne de 30 jours en raison d’attaques contre des positions dans la région de Kayes.
Ces incidents s’inscrivent dans la lignée d’autres opérations menées récemment par les militants, qui ont mené des assauts similaires contre des positions militaires au Mali et au Burkina Faso.
Le Mali, gouverné par une junte militaire depuis 2020, lutte depuis plus de dix ans contre des groupes d’insurgés liés à l’État islamique et à Al-Qaïda. Il est également confronté depuis plus longtemps à des rébellions dirigées par des Touaregs dans le nord du pays.
En mai, le chef du commandement américain pour l’Afrique (AfriCom) a averti que le Sahel, qui comprend le Mali, le Burkina Faso et le Niger, était devenu « l’épicentre du terrorisme dans le monde ».
Le général Michael Langley a déclaré que les groupes islamistes cherchaient à étendre leur emprise sur le littoral de l’Afrique de l’Ouest, ce qui leur permettrait d’accroître considérablement leurs revenus grâce au trafic d’êtres humains, à la contrebande et au commerce d’armes.