L’ancien Premier ministre haïtien Claude Joseph a été critiqué mercredi alors que les juges enquêtant sur l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021 interrogeaient les suspects dans cette affaire.

L’ancien Premier ministre haïtien Claude Joseph a été critiqué mercredi alors que les juges enquêtant sur l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021 interrogeaient les suspects dans cette affaire.

Moïse a été abattu lorsque des hommes armés ont fait irruption dans sa chambre à coucher en juillet de cette année-là, lors d’un raid qui a également blessé l’ancienne première dame.

Joseph et la veuve de Moïse, Martine Moïse, ont été inculpés l’année dernière après qu’un juge les ait accusés de complicité et d’association de malfaiteurs.

Tous deux ont nié à plusieurs reprises ces accusations et Joseph a qualifié mercredi le rapport du juge qui l’a inculpé de « politique, injuste et biaisé ».

C’était la première fois que Joseph témoignait depuis que les avocats de certains suspects avaient réussi à faire appel d’une décision de justice selon laquelle il y avait suffisamment de preuves pour tenir un procès.

Depuis lors, de nombreuses questions sont restées sans réponse malgré une nouvelle enquête.

Mercredi, Joseph a été interrogé pendant plusieurs heures par les juges, répétant qu’il n’avait pas participé au complot visant à assassiner le président.

Ils lui ont demandé comment il était possible qu’il n’en ait pas eu connaissance, étant donné qu’en tant que Premier ministre, il présidait le Conseil supérieur de la police nationale d’Haïti.

« Tout le monde, y compris moi-même, trouve plutôt curieux qu’un chef d’État ait été assassiné chez lui sans aucune réaction de la part de ses gardes », a déclaré Joseph.

Aucun des gardes du corps de Moïse n’a été blessé lors de l’attaque.

Les juges tentent de déterminer s’il existe suffisamment de preuves pour justifier un procès pour les 20 suspects détenus dans ce pays des Caraïbes en proie à des troubles.

Joseph a également nié connaître les Haïtiens-Américains James Solages, un suspect clé, et Christian Emmanuel Sanon.

Ce dernier, pasteur, médecin et homme d’affaires en faillite, se considérait comme le nouveau leader d’Haïti et pensait que Jovenel Moïse allait seulement être arrêté.

Les deux hommes attendent leur procès devant un tribunal fédéral aux États-Unis, où Martine Moïse devrait témoigner.

Les juges haïtiens ont également demandé à Martine Moïse de revenir en Haïti pour témoigner, mais elle ne devrait pas le faire.

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