Le bilan des manifestations antigouvernementales au Kenya s’élève à 16 morts, selon une organisation de défense des droits humains
Le bilan des manifestations antigouvernementales qui ont eu lieu mercredi dans tout le Kenya s’élève désormais à 16 morts, la plupart d’entre eux ayant été tués par la police, selon l’organisation de défense des droits humains Amnesty International.
Des centaines de personnes ont également été blessées. Les médias locaux et des témoins oculaires ont déclaré que les forces de sécurité avaient utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser la foule dans la capitale, Nairobi.
Dans une déclaration commune, l’Association médicale du Kenya, la Law Society of Kenya et le Police Reforms Working Group ont indiqué que plusieurs blessés avaient été touchés par des balles.
Des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de plusieurs villes du pays pour commémorer les manifestations de l’année dernière, au cours desquelles plus de 60 personnes avaient trouvé la mort.
Elles protestaient contre un projet de loi fiscale controversé.
Le président William Ruto a par la suite retiré le projet d’augmentation des impôts, mais la population reste en colère contre le recours excessif à la force par les forces de sécurité.
D’autres manifestations ont eu lieu au début du mois à la suite du décès d’un blogueur en garde à vue.
